Un vaudeville chanté, librement inspiré de La Traviata, où il est question d’amours impossibles, de bouches, d’OGM, de cuisine moléculaire et de coups de fourchette du destin. Le besoin de performance qui a gagné jusqu’à notre alimentation n’est-il pas en train de nous déstructurer de l’intérieur.
La Cie a bénéficié pour la période 2009-2012 d’une subvention de l’Etat de Vaud. Cette aide a récompensé la démarche d’écriture et de mise en scène des textes ou d’adaptation de Benjamin Knobil.
Ce travail rigoureux basé sur des situations fortes s’adresse au ventre, aux sens et à l’émotion du spectateur autant qu’à son esprit. Pour lui, le plaisir artistique du public est possible par ce chemin, par le frisson et la surprise. Son désir est de mettre en lumière l’endroit où nos instincts bestiaux s’opposent avec notre raison.
Le mélange cruel de la tragédie et du burlesque pour révéler la sauvagerie sociale, l’angoisse métaphysique de ses héros cabossés, inadaptés, ahuris devant l’iniquité de la société.